Lorsque des partis démocratiques flirtent avec les thèmes de l’extrême droite


Aujourd’hui, dans un contexte institutionnel complexe, certains partis politiques non extrémistes sont tentés de récupérer certaines idées proches du programme de l’extrême droite. C’est le cas, par exemple dans le domaine de l’insécurité et de l’immigration.


Ce qui se passe depuis des mois avec les demandeurs d’asile est éloquent à cet égard. Ce dossier que l’on laisse pourrir, ces personnes que l’on laisse dans des conditions d’attente et de vie ne sont pas dignes d’une société démocratique ! C’est pourtant, entre autres, bien la perspective des élections et le risque de perdre des voix en rapport avec ce dossier qui rend les partis politiques aussi frileux sur ce dossier.

Plus pernicieux, mais tout aussi interpellant, ce sont certaines politiques qui concernent les femmes. Coincer les femmes peu qualifiées dans des sous-statuts (ale, titres-services, statut « social » des accueillantes d’enfants,...), dans des emplois à temps partiel, avec des droits sociaux rabotés, c’est donner raison à ceux qui affirment que les femmes sont des citoyennes de seconde zone.


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