Quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête. Mémoires & résistances féministes du (dé)confinement

17 mars 2020, la mine grave, la Première ministre Sophie Wilmès annonce que la Belgique entre en confinement dès le lendemain, 12 heures.

Dès cette annonce, nous avons, tout de suite, été saisies par une urgence, un besoin et une envie.
Une urgence d’abord. Celle de rester en lien avec les femmes de nos publics et de dire à toutes les autres, celles qui ne font pas ou plus partie de nos publics habituels, qu’elles pouvaient également compter sur nous. Le message que nous voulions leur adresser était le suivant : malgré les incertitudes, malgré l’isolement, nous étions là. Une urgence également de ne pas nous sentir seules, isolées les unes des autres malgré l’éloignement physique, malgré les gestes barrières, malgré l’impossibilité de contacts ou presque. Une urgence de faire front commun en quelque sorte.

Un besoin ensuite. Celui de tout conserver, les témoignages, les actions menées, les cartes blanches rédigées, de ne rien perdre de ce qui était en train de se passer lors de ce moment historique. Pour l’histoire, mais pas seulement, pour en tirer, le moment venu, des apprentissages, et poursuivre nos missions encore plus finement.

Une envie, enfin. Celle d’écrire notre propre histoire, pour l’Histoire. Nous savions que la route serait longue, nous savions que chaque témoignage, chaque voix de femme récoltée, allait nous forcer à ne pas baisser les bras. Nous savions que nous pourrions y puiser l’énergie nécessaire pour continuer nos combats. Parce que « le monde d’après » qu’on nous vantait tant ressemblait tout de même beaucoup au monde d’avant.

Cette étude est donc le résultat d’un long processus d’éducation permanente féministe qui a mis « en mouvement » tout Vie Féminine, ses travailleuses, ses bénévoles, mais aussi, bien entendu, les femmes de nos publics.

L’étude « Quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête. Mémoires & résistances féministes du (dé)confinement » est téléchargeable :

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