A l’occasion des élections du 26 mai prochain, Vie Féminine défend auprès des candidat.es et élu.es ses priorités pour garantir les droits des femmes et appelle à la tenue des Assises pour les Droits des Femmes.
Dans notre pays, les femmes rencontrent des obstacles pour faire appliquer leurs droits (droits sociaux et droit au/du travail, difficultés d’accès aux services de proximité ou à l’enseignement…). Des dossiers urgents évoluent trop lentement : lutte contre les violences, individualisation des droits en sécurité sociale, prise en compte des charges familiales, créances alimentaires, prise en compte des spécificités de genre dans les politiques d’asile, garantie d’accès à l’avortement et à la contraception, etc. Les obstacles sont nombreux : législations insuffisantes, pressions exercées par les institutions, mesures ignorant les inégalités structurelles et les réalités de vie des femmes, stéréotypes sexistes, manque d’attention aux effets des discriminations multiples, manque d’information des femmes, éclatement des niveaux de pouvoir et des compétences…
C’est pourquoi, à l’occasion des 40 ans de la Convention sur l’Élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), Vie Féminine appelle à la tenue d’Assises des droits des femmes au sein du Parlement fédéral et des parlements des entités fédérées.
Nous invitons les futures assemblées parlementaires à organiser, en collaboration avec les mouvements féministes, des Assises des droits des femmes. L’objectif : faire un bilan de la situation globale des droits des femmes dans notre pays et adresser des recommandations précises à mettre en œuvre par les pouvoirs publics.