Au Féminin Précaire - Quand les chiffres confirment la parole des femmes

Communiqué du 16 octobre 2008.


Une femme avec un diplôme du secondaire supérieur sur cinq est en inactivité contre un homme sur dix

La pension mensuelle moyenne de retraite d’une femme est d’environ 800 € (contre 1250 € pour un homme)

Plus de la moitié des mères seules vivent dans des logements dont la qualité est jugée moyenne à très mauvaise

A l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, Vie Féminine souhaite rappeler la réalité que représente la précarité des femmes. C’est dans cette otique que Vie Féminine a décidé de réaliser une analyse croisée entre données chiffrées et témoignages de femmes sur la précarité, que vous trouverez en pièce jointe.

Le Conseil wallon de l’égalité entre hommes et femmes (CWEHF) et l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), viennent de publier conjointement un recueil intitulé « Les facteurs de précarité. Photographie statistique de la situation des femmes et des hommes en Wallonie ». Cette publication rassemble des données sexuées ayant trait à tous les facteurs de la précarité (marché du travail, formation, revenus, logement, santé, emploi du temps...). Toutefois, elle se limite à la description de ces données, sans les interpréter. C’est pourquoi Vie Féminine a voulu recouper ces statistiques avec l’étude qualitative qu’elle a effectuée en 2006 « Au féminin précaire. Comment les femmes vivent-elles la précarité aujourd’hui ? ». Avec pour objectif de croiser des données chiffrées avec le vécu des femmes.

Les conclusions ? Il est significatif de voir que les indices de précarité sont très marqués par des différences entre les hommes et les femmes. En outre, les résultats de l’IWEPS rencontrent largement les témoignages des femmes recueillis par Vie Féminine et les légitiment d’autant plus.

Car malgré les discours ambiants sur une égalité des sexes acquise, les inégalités sont bien là et malheureusement confirmées par des statistiques officielles. Par cette analyse, Vie Féminine souhaite dénoncer les liens inextricables qui existent encore aujourd’hui entre femmes et précarité.

Vie Féminine participe à la Journée Mondiale du Refus de la Misère en s’associant à l’événement organisé par le Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté, place Sainte-Catherine à Bruxelles. Nous y tiendrons un stand de 10h à 14h, avec animation autour de notre campagne Trimer pour prunes !!! Pensions-y !

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